17 août 2011
UN PEU D'AUTOBIOGRAPHIE
Après mon infarctus en février 1992 jusque fin 2003, j'ai participé à de la gymnastique en groupe. Avec d'autres déficients du moteur. Ces exercices supprimés, nous avons pris l'habitude de nous réunir. De temps en temps, je rédigeais un poème un peu taquin à l'encontre de l'un ou l'autre de mes collègues. Poème que j'affichais dans la salle. Je vous présente le dernier rédigé voici environ trois ans.
ET SI C'ETAIT VRAI ?
Jean, Léon et André
Attablés au cabaret
Autour d'un verre de bière
Parlent de leurs petites misères
Le premier, André se plaint
Moi, je n'entends plus aussi bien
Quant à moi, ajoute Jean, ma vue n'est plus celle d'antan
Moi, dit Léon, c'est la mémoire
Qui m'apporte des déboires
Figurez-vous que cet après midi
Juste avant de venir ici
J'avais envie d'un gros câlin
Ma femme me dit :grand coquin
Excuse-moi si je rigole
Mais, ça ne va plus ma parole
Rappelle-toi, un gros câlin
On en a fait un ce matin
Et Léon conclut, rêveur
Pour moi c'est un grand bonheur
A mon âge, d'avoir gardé
Une pareille virilité
Et pour ça, croyez-moi
Pas besoin de Viagra
Et dire que je ne suis pas encore
Dans le Guiness des records
Pour la petite histoire, Léon avait à l'époque 85 ans.
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