15 mai 2011
D'avant-hier à aujourd'hui à la campagne 3
Dialogue imaginaire
- Je vais te parler, aujourd'hui, de quelque chose que tu as en poche, enfin, de son ancêtre.
-Ah ! Du téléphone, ce vieux truc que l'on ne peut pas emporter.
- Je t'ai parlé, souviens-toi, de la radio, un poste pour 8 maisons. En ce qui concerne le téléphone, pour mon hameau et ses environs, c'était de l'ordre de 1 à 15.
- Oui, d'autant plus que les docteurs n'étaient pas nombreux non plus.
Je me souviens, j'avais cinq ans (en 1936), des poteaux en sapin étaient adossés aux poteaux électriques, poteaux auxquels étaient reliés des fils pour le téléphone. Le long de la voie ferrée, se dressaient d'immenses poteaux auquels étaient attachés des centaines de fils, un par abonné. Une centrale relais était installée à Ghislenghien.
- Comment obtenait-on une communication, puisqu'il n'y avait pas de cadran ?
- On décrochait et on tournait une manivelle pour attirer l'attention de l'opérateur. On donnait oralement le numéro de son correspondant. Le secteur était forcément restreint. Naturellement , l'opérateur pouvait se relayer à d'autres secteurs. Tout ceci a maintenant disparu au profit de la fibre optique enfouie dans le sol. Mais, bon, cela tu le sais.
- Maintenant, l'appareil est pourvu d'un cadran avec des chiffres. Cela facilite les choses.
- Oui et non. En 1965 encore, pour téléphoner dans une autre zone, il fallait requérir les services d'un opérateur de la zone du destinataire de l'appel et lui demander le numéro souhaité. Bon, tout cela c'est du passé. Vive le progrès.
Photo : photo-libre.fr
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