5 janvier 2012
HISTOIRES DE FRIC
Il a été beaucoup question d'argent dans les derniers mois de 2011. De façon négative. Plusieurs pays européens sont au bord du gouffre. Pour la Grèce, c'est la cata : au secours l'Europe ! La situation semble un peu meilleure, pardon moins mauvaise pour nous Belges. Il n'empêche, les sacrifices demandés pour redresser la barre, nous les sentirons passer. Et d'autant plus pour les gagne-petit. Car l'impact n'est pas le même pour le mutimillionnaire. Il ne semble pas que la volonté de faire payer selon ses moyens soit à l'ordre du jour. Les medias s'interrogent : la réforme des pensions a été bâclée, pardon bouclée en quelques jours. On avait parlé d'une diminution du salaire des ministres et parlementaires. Il semble que à ce sujet les choses soient moins urgentes. Même symbolique, ce serait quand même un geste apprécié. Voici les chiffres de traitement mensuel :
Présidents de la Chambre et du Sénat : 16.566 E
Premier ministre : 11.477 E
Ministre fédéral /:11.150 E
Ministres présidents régionaux : 10.716 et 11.451. E
Parlementaires : 5.729 E
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N'oublions pas que beaucoup d'entre eux ont d'autres postes rémunérés. Quant aux traitements des fonctionnaires européens, ils ne sont pas mal non plus. Leurs émoluments sont nettement supérieurs à ceux de leurs compatriotes prestant au pays. Et là : pas question de diminution. Mais soyons de bon compte, toutes les fonctions citées ne bénéficient pas d'un treizième mois comme ces chançards d'ouvriers.
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Dans le livre interview le concernant Elio Di Rupo déclare qu'il ne trouve pas indécents les traitements des ministres. Il a le bon goût de ne pas mentionner les salaires faramineux des big boss du privé. Ce que ne manque pas de faire l'auteur de l'interview. Il rappelle les propos d'un ministre au sujet des émoluments du CEO (?) de Dexia : 14 fois le traitement d'un ministre. Quand on sait les "performances" de la banque, cela laisse rêveur pour rester poli. De toute façon, n'oublions pas : "l'argent ne fait pas le bonheur". C'est du moins ce que disent les nantis.
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UN PEU D'HUMOUR. PARDON MESDAMES.
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Au milieu de la nuit, un homme se réveille en hurlant. Sa femme s'inquiète :
- Que se passe-t-il mon chéri.
- J'ai fait un cauchemar affreux, j'étais poursuivi par un troupeau de phacochères. En courant, je tombe dans un ravin mais, heureusement je peux me raccrocher à une touffe d'herbe.
- Ce n'est rien mon chéri, ce n'était qu'un rêve. Mais, maintenant, tu peux lâcher la touffe d'herbe.
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