15 septembre 2011
SOUVENIRS D'ECOLE
En troisième année gardienne, à cinq ans, on apprenait la base de la lecture et de l'écriture. Des sylllabes simples la-lo-li-lu-le pa-po-pi-pu-pe. Ce qui permettait de lire et écrire par exemple :"la pipe de papa". En théorie, cet apprentissage était interdit. Je me souviens encore des mots de la nonette : "Si l'inspecteur vous demande si vous apprenez à lire, répondez que non. " Mentir pour la bonne cause, ce n'est pas un péché.
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Premier septembre 1938 : première rentrée des classes pour cinq enfants. Qui se retrouvent au premier rang.
L'instituteur avec une longue latte nous désigne tour à tour : "Comment t'appelles-tu ?". "Je m'appelle..", réponse transcrite au tableau. Et ainsi chaque jour. Et ça marche. On appelle ce système la lecture globale.
L'école comptait environ 30 élèves de 6 à 14 ans pour un seul enseignant. Les plus âgés corrigeaient parfois les travaux des petits. De la cinquième à la huitième années, tout le monde recevait les mêmes cours. Donc, la même chose 4 années de suite. Certains élèves quittaient la classe après la 6e pour rejoindre le collège. La 7e pour l'enseignement technique. Seuls les futurs fermiers restaient en 8e et...moi-même. C'est ainsi que je me retrouvais à 14 ans sans perspective pour une profession. Heureusement, cela s'est arrangé puique je suis devenu typographe. J'en parlerai la prochaine fois.
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Une anecdote scolaire.
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Il se trouve parfois qu'un élève soit complètement fermé aux études, Firmin était dans ce cas. Trois années consécutivement il est resté en première. Comme de plus il était "grand pour son âge", imaginez le tableau. Mise à part les études, il était "comme tout le monde". N'empêche que les autres le considèraient comme inférieur. Et arriva ce qui devait arriver. Un jour, 4 galopins décidèrent de le déculotter. Le gamin tenta de grimper à un arbre mais en vain. L'histoire fut rapportée le jour même à l'instituteur. Le lendemain matin, les gifles "volèrent". L'instituteur écrivit au tableau un texte que les enfants devaient faire signer à leurs parents. Un vrai morceau d'anthologie. Jugez plutôt.
J'ai pratiqué hier l'art du culottier. Je ne dois plus commettre cette action contraire à la pudeur et aux bonnes moeurs. J'Henri encore.
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Pas fatigué(e) ? Alors une petite blague pour finir.
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Ce sont deux enfants, frère et soeur, qui ont reçu une bonne éducation. On leur a enseigné que les petites filles naissaient dans les roses et les garçons dans les choux. Il fait trop chaud pour dormir et ils discutent devant la fenêtre ouverte de la chambre voisine de leurs parents. A un moment, ils entendent les grincements du lit. Tiens, dit le garçon, nos parents font du jardinage. Et oui, répond la fille, et dire que... Et dire que quoi ? Vous le saurez individuellement par courriel à la demande. Ma boîte mail risque de chauffer.
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