22 septembre 2013
MA VOITURE, MA LIBERTE...
Ce slogan, lu je ne sais où ni quand, ne s'applique pas à moi. Les hasards de la vie ont fait que je n'ai jamais possédé de voiture. Tout simplement, faute de moyens. Selon l'expression : naître après mes parents n'a pas été un avantage pour moi.
Mais, passons...
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Un dimanche relax.
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Le dimanche annuel sans voiture me donne l'occasion d'évoquer certains souvenirs. Et de faire le constat d'une évolution inéluctable de la vie de la société. Positive ou négative, selon le cas. Avant 1940, il y avait dans mon village de 170 maisons un seul propriétaire d'une voiture. Les commerçants du porte-à-porte, poissonniers, livreurs de bière, commerçants en charbon, disposaient d'une charrette tractée par un cheval... ou un âne. Une exception : le boulanger. Mon plaisir, vers mes cinq ans : l'accompagner dans sa tournée.
photo levif.be
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De 1945 à nos jours.
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A la campagne tout au moins, la voiture est entrée dans les moeurs assez lentement. Vers 1955, il n'y avait chez moi guère plus de vingt propriétaires d'une auto. A l'heure actuelle, quasi chaque ménage dispose d'une, voire deux voitures.
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Transports en commun.
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Durant quarante années je me suis rendu à mon travail à Bruxelles via le train. Pas toujours dans de bonnes conditions. Je suis effaré du nombre de personnes qui se rendent à leur travail en voiture. Alors qu'elles disposent de services de bus pour rejoindre la gare de départ. Se taper 2 fois 50 km et plus pour le boulot, je ne vois pas l'intérêt. On critique le manque de ponctualité des trains, mais les embouteillages sur les routes ne me semblent pas une meilleure option. Il existe également, chez nous à la campagne, des services de bus pour rejoindre la gare. J'ai connu, et ça existe toujours, des personnes qui préfèrent utiliser leur voiture en ayant un arrêt de bus à moins d'un kilomètre. Pour gagner 15 minutes matin et soir ?
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Et pourtant indispensable.
Bien sûr, l'accessibilité par le train ou le bus n'existe pas partout. Et, en journée, le service des bus est plutôt rare. Ce qui peut poser des problèmes aux personnes âgées. Je parle par expérience. Mais voilà, c'est dans la nature humaine, la facilité engendre une forme de paresse. "Le superflu, c'est l'indispensable". Pourquoi prendre sa voiture pour une course chez le boulanger à moins d'un kilomètre ? Mais, pardon, je ne fais pas mieux. En mobylette, faute de mieux...
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Commentaires
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