12 septembre 2013
OREN, ZIEN, ZWIJGEN....
Comme, j'imagine, la plupart des personnes de ma génération j'aime évoquer des souvenirs de ma jeunesse. Je revois sur la tablette de la cheminée, chez ma marraine, une statuette. Trois petits singes dans une attitude curieuse. Avec la mention en néerlandais ci-dessus en titre. Quand on m'en donna la traduction "entendre, voir, se taire" je n'y compris pas la symbolique : discrétion. C'est maintenant une expression courante. Je fais un lien avec la presse et autres médias. Peut-on tout dire ? La frontière est ténue entre scoop et vie privée. Malheureusement, dans la profession, il y a les paparazzi pour qui la vie privée est justement ce qui les intéresse. Mais l'intérêt pour des révélations croustillantes de la part de nombreuses personnes constitue leur fonds de commerce. Avec des conséquences parfois catastrophiques. Remember : la mort de la princesse Diana qui est , pour moi, beaucoup de leur responsabilité. Des frasques amoureuses de Bill Clinton ou autres personnes publiques, on peut en sourire. Par contre la révélation de l'infidélité d'Albert II a encore des répercussions 45 ans après les faits. Même si Delphine y est pour beaucoup par sa démarche tardive en reconnaissance officielle de paternité. Et ce n'est pas la "confession" de sa mère sur RTL qui fera avancer le schmilblick. Sybille ne doit pas connaître les préceptes des petits singes.
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LA SAGA ALBERT-DELPHINE.
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On peut dire qu'on a été gâtés ces derniers temps. Jusqu'à saturation. Tout cela me laisse perplexe. Albert nie formellement être le père de Delphine. Les faits de relation sont archiconnus. Bien sûr il n'y avait pas de caméra dans la chambre à coucher mais on peut parler d'auteur présumé. Et il refuse de donner son ADN. Ce qui pour certains juges est une reconnaissance de facto. D'autres intérêts que ceux de sa personne entrent certainement dans sa décision. Et pour Jacques Boël reconnaître la chose est également délicate. Reconnaître officiellement qu'on est le cocu de l'histoire pose également problème.
Pour Delphine il y a une double demande. Le désaveu de Jacques Boël étant lié à la reconnaissance de paternité du roi. Sauve preuve par l'ADN. La rencontre entre les deux parties (Delphine vs. Albert) en justice est prévue pour... septembre 2014. D'ici là, beaucoup d'eau coulera encore sous les ponts.
Reconnaissons-le, Delphine a dû connaître des moments très éprouvants dans sa vie. Sur le plan affectif et dans la société. Elle déclare en rencontrer encore aujourd'hui. Mais, me semble-t-il, une reconnaissance officielle ne devrait pas modifier grand-chose, les faits étant largement connus. Et en changeant de statut elle n'est plus héritière de Jacques Boël. Y gagnerait-elle pécunièrement ?
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Nous avons un nouveau roi. Pourvu que cette histoire ne serve pas à des manigances politiciennes. Le pays a besoin de stabilité.
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Commentaires
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