31 août 2011
SOUVENIRS D'ANTAN
Je croyais en avoir fini avec l'évocation du passé. Des personnes m'ont persuadé de poursuivre. Je devrai donc puiser dans mes souvenirs personnels. L'évocation de certains faits de vie pourra, je l'espère , donner un éclairage nouveau sur la vie "en ces temps-là". Forcément, je ferai partie du scénario, sans vouloir flatter mon ego.
Plantons le décor. Mon village a une superficie de 6 km2. Dans les années trente, les chemins étaient en terre mélangée de gros cailloux. Seule la rue du centre du village était pavée. Côté population : 600 habitants pour 170 maisons. Comme activité professionnelle, au moins 80 pourcents de petits fermiers.
Comment vivait ce petit monde ? Pratiquement en autarcie puisque produisant toute leur nourriture. Le blé pour le pain, le lait des ruminants, la viande porcine, la volaille...
Comme loisirs ce n'était pas folichon. Pas de rdio, pas de TV (évidemment) les luttes de balle pelote pour les hommes, la messe pour tous et , nec plus ultra, les vêpres pour les femmes, surtout les bobonnes.
Il y avait quand même quelques commerçants dans le village. Plusieurs épiceries, le forgeron, un négociant en charbon. Plusieurs commerçants ambulants passaient régulièrement : un poissonnier, (horrreur !) un boulanger (tout le monde ne cuisait pas son pain) un mercier pour les articles tricots, un fournisseur de pétrole, un acheteur de volailles et oeufs. Je me souviens d'un homme qui allait de porte en porte, une boîte suspendue à son cou jusque sa bedaine. Il vendait de petits articles, boutons, laine à repriser...
Ces commerçants se déplacaient à vélo ou avec une charrette tirée par un cheval. J'oubliais, l'aiguiseur de couteaux avec sa charrette tirée par des chiens. Mais, ça suffit, la cour est pleine.
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UN PEU D''HUMOUR PAYSAN.
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La chèvre de ce ménage est en chaleur. Il faut la conduire, comme on dit, au bouc pour la saillie. Madame donne de l'argent à son mari. Mais voilà, en chemin il y a un café et il fait soif. Monsieur ne va pas plus loin. Le manège reprend plusieurs fois et, évidemment pas de "grossesse" pour la chèvre qui finalement meurt. La dame appelle le vétérinaire pour comprendre. Ce dernier déclare : "Votre chèvre est morte d'un manque d'amour." Monsieur doit bien avouer la supercherie, alors Madame lui dit : "C'est comme ça et bien chambre à part." Les semaines passent et finalement la dame n'y tient plus. Elle frappe à la porte de la chambre voisine: "Tu ne vas quand même pas me laisser mourir comme la chèvre."
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