5 juin 2011
Souvenirs scolaires et de la guerre
Pour nous les anciens, quand on évoque la fin de la guerre, on pense au débarquement en Normandie. Mais la guerre se déroulait en maints endroits du monde. Sur le front de l'est combattait la "légion Wallonie". Un certain Léon Degrelle y assumait un poste de commandement. (Voir Wikipedia).
Peu après l'armistice, parut un poème dont l'instituteur proposa la lecture. Le sujet : Léon Degrelle et la campagne de Russie. Je l'extrais de la mémoire de mon disque dur mental.
Le songe de Léon.
Tcherkassy, Tcherkassy morne plaine.
Comme un jaguar sur une assiette en porcelaine.
D'un côté, dix millions de soldats bolcheviques.
Et, de l'autre Léon, fier, brave, stoïque.
Il saisit quatre tanks de sa poigne de fer.
Et les lança au loin en criant "Heil Hitler".
Puis, calme comme un dieu, se jeta dans la bataille.
Carnage affreux, fleuve de sang, mer de tripailles.
Les bataillons fondaient, l'oeil de Moscou sanglant.
Tremblant de rage, hurlait de peur, grinçait des dents.
La lune avait du sang sur les mains
Ses entrailles, sinistre chapelet, s'accrochaient aux murailles
Et Léon, front haut marchait toujours.
Il franchit les monts Oural.
Baigna ses pieds dans l'océan glacial.
En deux jours, il conquit les îles britanniques.
Quatre jours plus tard s'effondrait l'Amérique.
"Qu'est-ce que l'Europe et la Belgique vont dire?
Demain, j'entrerai dans l'histoire et recevrai le baiser du fuhrer transporté.
Et cent millions de corps que je vais charcuter.
Hélas, quand il s'éveilla, Berlin était tombé.
Publicité
Publicité
Commentaires
V
F
J
A
M